Determinants l’adoption ou non du Systeme de Riziculture Intensive (SRI) dan la Vallee de Karfiguela a Banfora – Burkina Faso
Les organisations d’économie sociale et solidaire (OESS)
constituent de nos jours un cadre de promotion de l’égalité des
genres. De par leur principe, elles s’opposent à toute forme de
discrimination quel que soit son degré de manifestation. Dans
cette dynamique, l’existence de ces organisations devrait
permettre d’améliorer les conditions de vie des femmes rurales
qui demeurent plus touchées par la précarité. C’est dans
l’optique de déterminer les effets de l’adhésion des femmes à
ces coopératives que la présente recherche a été initiée. Une
méthode mixte a été adoptée et des enquêtes par questionnaire
auprès de 47 femmes sur 88 que compte l’Union des
Coopératives Rizicole de Bama (UCRB) et des entretiens auprès
de sept (07) personnes ressources ont été réalisés.
Les résultats de l’étude font ressortir une faible représentativité
des femmes au sein de l’UCRB, tant du point de vue quantitatif
(6,5 % contre 93,6 % d’hommes) que qualitatif (7,83 % de
responsables, 97,90 % non instruites). Le test d’indépendance de
khi-deux a été utilisé pour évaluer des effets de l’adhésion des
femmes aux sociétés coopératives. Les paramètres statistiques
calculés à partir des listes d’opportunités économiques et de
facteurs de bien-être expressément élaborées pour l’étude a
montré, qu’il existe une corrélation positive entre l’adhésion aux
OESS et l’autonomisation économique des femmes. Cela est
soutenu par les résultats obtenus de l’analyse de contenu des
entretiens. Cependant, il y a lieu d’œuvrer à augmenter les
effectifs des femmes dans les sociétés coopératives agricoles
pour un développement inclusif.
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